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21 décembre 2017
Coopération CH Esquirol Limoges-Centre Hospitalier Ibn Sina du CHU de Rabat : les services financiers accueillent pendant 5 jours leurs collègues marocains
Anibal Almoster, Directeur des Affaires Financières, accueille au sein des services pendant une semaine, Khalid Baali, Chef de la Division des Affaires financières du Centre Hospitalier Ibn Sina du CHU de Rabat et Driss Darif, Responsable de la comptabilité, pour une mission sur la gestion financière et budgétaire ainsi que le suivi des indicateurs financiers.
Khalid Baali explique « Au Maroc nous sommes en cours de mise en œuvre de la réforme issue de la nouvelle Loi organique relatives aux finances. Notre CHU a été désigné comme site pilote par le Ministère de l’Economie et des Finances du Maroc pour le déploiement de cette réforme sous la forme d’un « projet performance ». Au regard de l’excellence des collaborations avec le CH Esquirol et des liens que nous avons pu tisser au fil du temps avec Anibal Almoster, DAF, il nous a semblé indispensable de nous déplacer à Limoges pour bénéficier de l’expérience reconnue de notre partenaire. »
« Au cours de leur séjour, nos collègues marocains pourrons approcher la procédure d’élaboration d’un budget programme aussi bien en ce qui concerne le montage que le monitorage budgétaire. » expose Anibal Almoster.
« Mais nos échanges ne s’arrêtent pas là. Il s’agit de proposer une vision prospective et performante de la gestion budgétaire. C’est la raison pour laquelle nous balaierons les règles de construction d’un plan budgétaire pluriannuel. Une fois celui-ci établi, il convient d’en assurer le suivi le plus finement possible. Des outils existent pour cela que nous mettrons à disposition de nos invités. L’objectif d’équilibre financier va de pair avec la volonté de maximiser la rentabilité financière, réduire les risques et maintenir dans le même mouvement un solde de trésorerie minimum. Enfin, tous ces efforts de gestion n’auraient pas de sens sans une gestion au plus près des délais de paiement et surtout de ceux de recouvrement » poursuit Anibal Almoster.
« Pour nous il s’agit de passer d’une logique de consommation à une logique de résultats » explique Khalid Baali. « La connaissance des outils de pilotage, le suivi des indicateurs en temps réel grâce à l’informatisation, vont nous faire gagner un temps précieux » renchérit Driss Darif. « Surtout nous sommes venus pour étudier de A à Z le processus de dématérialisation de la chaine des paiements et de la gestion budgétaire. De retour dans notre Centre hospitalier, nous avons la ferme intention de passer nous aussi au « 0 papier » le plus rapidement possible. Pour cela nous pouvons compter sur l’appui de notre Directeur général, le Pr Abdelkader El Errougani avec l’objectif de diffuser ensuite notre pratique auprès de l’ensemble des établissements sanitaires du Maroc. » ajoute Khalid Baali.
« La collaboration avec le CH Esquirol Limoges ne relève pas de simples bonnes relations de jumelage. Elle s’assoit sur un travail constructif et efficient. A titre d’exemple après notre mission il y a déjà 2 ans de cela au sein des mêmes services financiers du CHE, de retour dans notre établissement, nous avons mis en place un pilotage de notre masse salariale efficient qui nous a permis d’éviter tout dérapage budgétaire. Aujourd’hui on tangente la trésorerie 0 en la matière, signe d’une excellente adéquation entre les prévisions et les dépenses réalisées ce dont nous sommes très satisfaits » se réjouissent messieurs Baali et Darif. « Et nous comptons bien mettre en application l’expertise du CH Esquirol Limoges dans la vision pluriannuelle des budgets qui nous est désormais également demandée au Maroc. Nous pensons de la sorte pouvoir être précurseurs sur le territoire marocain et remplir ainsi pleinement notre rôle d’acteurs publics de développement. »
« Reste que ce soit avec le Sénégal ou avec le Maroc, les actions de coopération n’ont jamais été conçues comme à sens unique. C’est la raison pour laquelle, une délégation du CH Esquirol devrait se rendre, l’année prochaine au Centre Hospitalier Ibn Sina du CHU de Rabat » conclut Anibal Almoster.