14 novembre 2014
Création du Conseil Local de Santé Mentale de la ville de Limoges
Emile Roger Lombertie, Maire de Limoges, et Antoine Pacheco, Directeur du CH Esquirol de Limoges, ont signé vendredi 31 octobre 2014 la charte constitutive du Conseil Local de Santé Mentale de la ville.
L’Organisation Mondiale de la Santé définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne se limite pas seulement à une absence de maladie et d’infirmité. Santé physique bien sûr… ! Bien-être social évidemment… ! Santé mentale, deux mots qui suscitent plus d’incertitudes et d’incompréhensions ? C’est justement pour lutter contre ces incompréhensions et donner aux acteurs locaux des solutions pour promouvoir des actions en faveur des personnes en souffrance psychique à l’échelon local que la charte constitutive du Conseil Local de Santé Mentale de la ville a été signée.Pour une approche globale de la santé des habitants de la ville de Limoges
La vocation du Conseil Local de Santé Mentale de Limoges est de d’approfondir les partenariats et de systématiser le travail en réseau entre les professionnels du CH Esquirol et les acteurs locaux dans l’optique de favoriser l’accompagnement social et médical des personnes psychiquement vulnérables. Véritable plateforme de concertation et de coordination, le Conseil Local de Santé Mentale fédère les élus locaux, les professionnels impliqués dans le champ de la santé mentale, mais aussi les usagers et les aidants dans une logique de parcours.Une approche transversale pour améliorer le parcours des patients
Créé afin d’optimiser le parcours des usagers souffrants de troubles psychiques, le Conseil Local de Santé Mentale permettra également de renforcer la politique de la ville en matière de prévention et d’accès aux soins. En cohérence avec la politique régionale de santé définie par l’Agence Régionale de Santé et de part son approche transversale et pluridisciplinaire, le Conseil Local de Santé Mentale de la ville permettra notamment de :- Définir et développer une stratégie locale qui réponde aux besoins sociaux, de santé et de santé mentale de la population.
- Améliorer la prévention et l’accès aux soins des personnes ayant des troubles psychiques.
- Agir sur les conséquences sociales des troubles psychiques notamment l’insertion professionnelle, l’habitat, la scolarisation, etc.
- Lutter contre la stigmatisation et améliorer l’accès aux droits fondamentaux.