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La recherche

La recherche en santé mentale et en psychiatrie revêt une importance particulière et cruciale pour déterminer la façon de soigner de demain. Sans considérer uniquement les contextes de maladies, le « vivre bien » auquel se rapporte la santé mentale a de plus en plus d’importance dans les politiques de santé publique.

Un groupe de travail placé sous l’égide du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et du Ministère des solidarités et de la santé a été initié et doit contribuer à faire de la psychiatrie et de la santé mentale un champ privilégié de recherche. (Agnès Buzyn, 24/01/2019 – Décret n° 2019-380 du 29 avril 2019 portant création d’un délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie)

Le CH Esquirol développe une activité de recherche depuis plusieurs années.

En effet, les troubles mentaux constituent un problème de santé publique majeurs liés ou non à l’utilisation de substances psychoactives dont l’alcool. Ils font partie selon l’OMS des principales causes dans le monde d’années vécues avec une incapacité.

Selon les enquêtes réalisées dans des pays développés et en développement, plus de 25% des individus présentent un ou plusieurs troubles mentaux ou du comportement au cours de leur vie. Sont représentés majoritairement la dépression (10,4%), l’anxiété généralisée (7,9%), la dépendance alcoolique (2,7%).

Les troubles mentaux contribuent à environ 27% de la charge globale des maladies toutes causes confondues dans le monde.

Tous ces troubles nécessitent des suivis importants, en termes de consultation et d’hospitalisation avec souvent des rechutes ou des récurrences. Par leur durée, leur impact sur la vie des personnes atteintes, et leur entourage, ces maladies sont des maladies chroniques et invalidantes, avec de nombreuses conséquences au quotidien : travail, vie sociale, etc…

La recherche dans ce contexte est un élément indispensable à la progression des prises en charge de ces troubles.  Elle doit permettre de mieux comprendre :

  • les caractéristiques épidémiologiques : fréquence, distribution des maladies dans le temps et dans l’espace, facteurs ayant un effet sur la santé mentale. Cette meilleure compréhension permettra de définir de nouvelles cibles pour des médicaments ou des techniques de soin, et d’optimiser les stratégies thérapeutiques déjà existantes.
  • les mécanismes des troubles mentaux dans ses aspects neurologiques, biologiques, génétiques, neurophysiologiques, d’environnement psychosocial et psychologiques.

La recherche doit observer, tester et expérimenter : elle implique des professionnels formés et nécessite une action collaborative entre soignants, professionnels de santé, et usagers du système de santé.